Goncourt 2023 ! TROP TROP CONTENT !
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Prix du roman FNAC Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté. -
Grand prix RTL-Lire Prix Relay des Voyages lecteurs Qui prête attention à Joe ? Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics dans les gares. Il joue divinement Beethoven. Les voyageurs passent. Lui reste. Il attend quelqu'un, qui descendra d'un train, un jour peut-être. C'est une longue histoire. Elle a commencé il y a cinquante ans dans un orphelinat lugubre. On y croise des diables et des saints. Et une rose.
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C'est une histoire d'orphelin et d'amour. Celle d'un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe, pour Joseph. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend.
Mais qui, et pourquoi ?
Alors qu'il a seize ans, ses parents et sa soeur disparai ssent dans un accident d'avion. Il est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n'y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés.
Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu'à la rencontre avec Rose, une jeune fille de son âge. La vie n'est alors que rêves de fugues.
Jean-Baptiste Andrea a un talent fabuleux pour parler de cet enfant intérieur que nous portons tous en nous.
Ses héros ont l'âge des douleurs et des révoltes. Avec Des diables et des saints, il achève magistralement sa trilogie autour de l'enfance.
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«Grâce à Viviane j'étais devenu immense, j'avais touché le ciel d'une main et la terre de l'autre. Le monde avait retrouvé sa reine et c'était grâce à moi.» Été 1965. Shell s'enfuit de la station-service où il a grandi avec ses parents. Sur le plateau qui surplombe la vallée de l'Asse, seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Une fille, comme un souffle, vient à sa rencontre. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai. Dans l'univers fulgurant de Viviane, Shell ne se sent plus différent. Alors par jeu, par amour, il lui obéit, sans s'apercevoir que son dévouement le conduit bien au-delà de ce qu'il avait imaginé.
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Vallée de l'Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l'école. Il est différent.
Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu'il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d'une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d'absolu.
Ma reine est une ode à la liberté, à l'imaginaire, à la différence. Jean-Baptiste Andrea y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant.
Jean-Baptiste Andrea est né en 1971. Il est réalisateur et scénariste. Ma reine est son premier roman. -
«Cette fois, pas besoin de traduction pour comprendre la loi de la montagne. Les seuls monstres, là-haut, sont ceux que tu emmènes avec toi.» Alpes, août 1954. Stan mène une carrière de paléontologue sans éclat. Il ne lui reste qu'une chance de connaître la gloire : découvrir un squelette de dinosaure qu'on dit préservé par la glace depuis des millénaires. Stan imagine alors une folle expédition et entraîne avec lui un vieux guide italien et les scientifiques Umberto et Peter. Mais l'ascension du glacier est périlleuse, surtout pour ces hommes inexpérimentés. Tandis que le froid, l'altitude, la solitude se referment sur eux, leurs fragilités affleurent, les vieilles blessures se rouvrent. L'amitié qui les lie leur permettra-t-elle de réaliser ce rêve d'enfant ?
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Cent millions d'années et un jour
Jean-Baptiste Andrea
Coup de coeur- L'iconoclaste
- 21 Août 2019
- 9782378800765
Par l'auteur du magnifique Ma Reine 1954. C'est dans un village perdu entre la France et l'Italie que Stan, paléontologue en fin de carrière, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques. Car Stan a un projet. Ou plutôt un rêve. De ceux, obsédants, qu'on ne peut ignorer. Il prend la forme, improbable, d'un squelette. Apatosaure ? Brontosaure ? Il ne sait pas vraiment. Mais le monstre dort forcément quelque part là-haut, dans la glace. S'il le découvre, ce sera enfin la gloire, il en est convaincu. Alors l'ascension commence. Mais le froid, l'altitude, la solitude, se resserrent comme un étau. Et entraînent l'équipée là où nul n'aurait pensé aller. De sa plume cinématographique et poétique, Jean-Baptiste Andrea signe un roman à couper le souffle, porté par ces folies qui nous hantent.