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Ecole Des Loisirs
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La guerre de Catherine
Julia Billet, Claire Fauvel
- Ecole des loisirs
- M+ Poche
- 3 Juin 2020
- 9782211223058
Nous sommes en 1941, c'est la guerre. Rachel Cohen s'appelle désormais Catherine Colin. Forcés de partir pour leur survie, les Juifs doivent tout abandonner, leur passé, leur famille... et même leurs prénoms. Ils doivent oublier cette vie d'avant, où se cacher n'était pas une nécessité. Dans sa fuite, Catherine emporte son Rolleiflex et des films. C'est ainsi que nous découvrons le quotidien d'une adolescente juive durant la guerre, ses rencontres, ses peurs mais aussi les quelques moments de répit et de grâce que lui offrira son art.
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1974. Janig et Macha ont seize ans, les mêmes yeux pailletés d'or et les mêmes sourcils en bataille. Janig vit seule avec sa mère au milieu des vignes et s'ennuie dans son école de secrétariat. Macha étouffe dans son pensionnat de la Légion d'honneur et s'oppose à ses parents bourgeois. Elles sont deux, ne se connaissent pas et viennent d'apprendre qu'elles sont soeurs.
Après leur avoir annoncé la nouvelle, Marthe, leur grand-mère, leur a proposé de la rejoindre au camp du Geai, une communauté hippie qu'elle a fondée en Bretagne.
Chacune à sa façon, à pied, en train, en stop, en péniche, et même à cheval, Janig et Macha vont traverser la France pour découvrir le secret de leur naissance, se rencontrer et tester les liens du sang...
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De retour à la Maison des enfants de Sèvres, Catherine se lance dans le monde. Poussée par Goéland et Pingouin, elle commence une carrière de photographe-reporter. Mais, au début des années 50, il ne fait pas bon être une femme dans ce milieu exclusivement masculin. Et si la guerre est finie, les combats, eux, ne manquent pas. À commencer par le féminisme, que Catherine découvre avec Simone de Beauvoir. Sa rencontre avec Mayis, chanteuse noire américaine qui a fui les États-Unis pour s'installer en France, la pousse à réaliser un vieux rêve. La voilà embarquée pour trois mois dans cette Amérique de l'après-guerre, où le meilleur côtoie le pire. Là-bas, elle est tour à tour confrontée à la peur, au racisme et à l'injustice, mais aussi au courage, à la force du collectif et à la rébellion. À sa façon, Catherine lutte.
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Rachel Cohen s'appelle désormais Catherine Colin. Elle doit oublier son ancien nom et celui de ses parents. Mais aussi sa vie d'avant, quand il n'y avait pas la guerre et que les Juifs ne devaient pas se cacher. Et puis il faut partir. Dans sa fuite, Catherine emporte son Rolleiflex et des films. Pour tenir, pour résister, elle fait des photos.
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Ils ont souvent tout perdu, ceux qui arpentent le hall de la gare de Lyon. Parmi eux, il y a la vieille, élégante dans sa misère, cheveux coiffés, habits bleus. Ses copains de galère, ses combines et ses confidences avec Yvonne, la dame pipi, ses trouvailles quotidiennes dans les poubelles. Une routine comme une autre. Jusqu'au jour où la vieille aperçoit une toute jeune fille sur un banc. Elle est différente. Fragile. Elle semble regarder quelque chose intensément, à l'intérieur d'elle-même. Puis elle se lève. Et la vieille reconnaît son pas. Un pas perdu... A partir de 13 ans
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Papa m'a dit : " ton frère est mort sur le coup.
" silence. une image m'est venue : cou cassé, nuque brisée. clac. crac. silence. depuis le 13 décembre, le jour oú elle a appris la mort de son frère, sarah doit supporter sa propre douleur mais aussi celle de ses parents. elle les trouve parfois immobiles, pleurant dans l'obscurité. ou bien alors, ils proposent des sorties absurdes : piscine, cinéma, théâtre, musée. mais c'est le silence qui domine la maison, et qui s'installe définitivement le jour oú sa mère décide que le nom de son frère ne doit plus être prononcé, qu'il ne doit plus être question de lui.
La chambre est vidée, tout son contenu déménagé au grenier. alors les silences se transforment en glace à l'intérieur de sarah. un bloc de glace qui semble ne jamais devoir fondre.