S'inspirant de l'histoire des lycéennes enlevées par Boko Haram en 2014, l'auteure irlandaise se glisse dans la peau d'une adolescente nigériane, Maryam. Tout commence par l'enlèvement de plusieurs jeunes filles après l'irruption d'hommes armés dans l'enceinte d'une l'école, puis la traversée de la jungle en camion et l'arrivée dans le camp, où la faim, la terreur et le désarroi deviennent le lot quotidien des prisonnières.Mais le plus difficile commence quand Maryam parvient à s'évader, avec l'enfant qu'elle a eue durant sa captivité. Après des jours de marche, et alors qu'elle a enfin pu rejoindre son village, elle se retrouve en butte à la suspicion des siens et à l'hostilité de sa propre mère. Victime, elle devient coupable d'avoir introduit dans leur descendance un être au sang souillé par celui de l'ennemi...Bouleversant récit à la fois atroce et magnifique. Le Monde.La lecture de Girl est une marche chancelante au bord d'un précipice. Télérama.Edna O'Brien est lauréate du prix Femina spécial 2019 et du prix PEN/Nabokov 2018 pour l'ensemble de son oeuvre.Traduit de l'anglais (Irlande) par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat.
L'action se déroule principalement à Zurich, dans l'auberge de Brigitte, une couturière qui a hébergé James et Nora Joyce dès leur arrivée en Suisse. En ce 13 janvier 1941, les deux femmes sont dans l'attente fébrile de nouvelles de l'hôpital après la grave opération que vient de subir l'écrivain.
Sur scène, Nora évoque sa rencontre avec James, leur vie d'errances et leur passion. Elle est bientôt rejointe par Lucia, leur fille, flamboyante danseuse qui affirme s'être échappée de la clinique où elle était internée à La Baule, puis par une ancienne maîtresse de Joyce et, enfin, par Harriet Weaver, sa mécène.
Grâce à d'astucieux dispositifs permettant d'alterner des flashbacks avec les échanges, les souvenirs et les rêves de ces « femmes de Joyce », Edna O'Brien dessine un portrait d'une rare intensité de l'indépassable auteur d'Ulysse. Elle déploie également de magnifiques figures féminines, dont les voix, qui puisent leur intensité dans l'oeuvre même et aussi dans les scènes vécues, résonneront longtemps.
Après la réédition de "Mon Grand", pour lequel elle a reçu le prix Pulitzer en 1924, réédition de "Show Boat",un des romans d'Edna Ferber qui a acquit le statut de classique tant il a été adapté à Broadway. Hymne au fleuve Mississippi et aux bateaux-spectacles qui le parcourent, "Show Boat" suit le cours emprunté par le navire à mélos Fleur-de-coton, théâtre-palace flottant qui a pour vedette principale la fille du capitaine, Magnolia, toute façonnée par la vie fluviale, à la fois bohème et parfois tragique. Un roman riche en rebondissements et aussi entraînant que les multiples airs qui y sont entonnés.
Née en 1930 au fin fond de l'Irlande, Edna O'Brien publie son premier roman en 1960. Les Filles de la campagne fait scandale et est interdit en Irlande pour cause d'obscénité. Mais c'était compter sans l'opiniâtreté de la jeune femme qui décide qu'elle sera avant tout mère et écrivain et que rien, jamais, ne l'éloignera de sa table de travail. C'est avec naturel, tendresse et lucidité que, cinquante et quelques années plus tard, l'auteur de Crépuscule irlandais , cette femme libre, cette créatrice farouchement attachée à son indépendance, raconte ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, ses rencontres, ses combats. Un événement littéraire.Seule Colette avait ainsi réfléchi à l'ardeur de la femme indépendante dans sa vie de femme et d'écrivain. Philip Roth.De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse. André Clavel, L'Express.
Michen est de retour au pays. Celui qui, à dix ans, a volé un fusil, sème la terreur sur son passage. Il rackette, menace, insulte la population, bien trop effrayée par de possibles représailles pour le dénoncer. Enfermé dans sa solitude depuis la mort de sa mère, il ne répond qu'aux voix qui résonnent dans sa tête.
Eily, nouvelle venue au village, vient de s'installer avec son fils de quatre ans dans une maison abandonnée au milieu des champs. Sa beauté lumineuse et sa liberté fascinent, en même temps qu'elles suscitent la méfiance. Quand elle disparaît avec l'enfant, on croit d'abord à une fugue...
S'inspirant d'un fait divers qui bouleversa un petit village du comté de Clare en 1994, Edna O'Brien nous entraîne au plus près du délire psychotique d'un meurtrier, alternant de manière troublante les points de vue, celui du protagoniste, ceux de l'entourage et ceux de ses victimes, dans un saisissant roman polyphonique, où l'effroi le dispute à la compassion.Edna O'Brien ne finit pas de narrer la beauté et la sauvagerie de cette terre où elle est née. Christine Ferniot, Télérama.Traduit de l'anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat.
Dès qu'il arrive à Cloonoila, un trou perdu en Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan, originaire du Monténégro, entend s'établir comme guérisseur. Fidelma, très belle, mariée, tombe sous le charme. Mais un jour Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il est inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, et emmené à La Haye, où il devra rendre compte de ses crimes.
Au-delà de la guerre civile de Bosnie, de la figure de Radovan Karad i , dont elle s'est inspirée, Edna O'Brien nous conte le destin d'une femme ordinaire à l'existence ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle.
La grande Edna O'Brien a écrit son chef-d'oeuvre. Philip Roth.
Un splendide roman sur le mensonge et l'innocence. Florence Noiville, Le Monde des livres.
Un portrait de femme bouleversant. Christine Ferniot, Télérama.
Promise à un avenir confortable à Chicago, la jeune Sélina Peake voit son destin bouleversé lorsque son père est tué accidentellement. Contrainte de renoncer aux études pour gagner sa vie, elle décide de mettre à profit ses connaissances pour s'établir en tant qu'institutrice. Ce qu'elle fait dans la campagne de High Prairie, parmi les immigrés hollandais avec qui elle n'a a priori que très peu de points communs. Pourtant, grâce à son enthousiasme, sa curiosité et sa détermination, elle se forge très vite une place dans ce monde rural, bravant nombre de conventions de l'époque. Ainsi n'hésite-t-elle pas, une fois mariée et rapidement veuve, à mettre les mains à la terre pour permettre à son fils de s'engager dans une voie créative à laquelle elle a dû renoncer. Mais la réussite prend-elle toujours les formes que l'on attend ? Roman de formation à la ville et à la campagne, Mon grand est aussi le récit d'une émancipation féminine dans une société américaine de l'entre-deux-guerres en plein bouleversement.
PORTRAIT DE JOYCE EN COUPLE.
Suivi d'une postface de Pierre-Emmanuel Dauzat, intitulée LE YIDDISH DE JOYCE (Balbutiements sur une traduction).
Edna O'Brien n'a jamais caché que James Joyce lui avait ouvert les portes de la littérature. Vibrant hommage à un « mec funnominal » - mot emprunté à Joyce - et à son stupéfiant corps-à-corps avec la langue, James & Nora retrace la vie de l'artiste en couple, depuis sa rencontre à Dublin en juin 1904 avec une belle fille de la campagne originaire de Galway, Nora Barnacle, jusqu'à sa mort, en 1941. Leur fuite en Italie, la naissance de leurs enfants, leur misère matérielle, leur flamboyante vie sexuelle, et aussi leurs deux solitudes, Edna O'Brien les concentre en autant de fulgurants instantanés.
Dans une passionnante postface, Pierre-Emmanuel Dauzat, son traducteur, éclaire sa proximité avec l'écriture réputée si complexe de James Joyce. Le « yiddish de Joyce », ce creuset de langues - dix-sept - qu'il écrivait toutes en anglais, serait « plus familier à Edna O'Brien qu'à d'autres lecteurs européens pour une raison évidente : elle connaît la prononciation de l'anglais dans les différentes régions de l'Irlande [...] et pratique aussi, comme une seconde langue maternelle (pourquoi n'y en aurait-il qu'une ?), l'anglais irlandais. » De fait, ce volume si bref se déploie telle une étoffe précieuse miroitant en d'infinis reflets, dont chacun est une nouvelle invitation à la lecture.
"Cher Luke, J'ai quelque chose d'énorme à te demander. Je sais que c'est épouvantable, mais je crois que je vais être mère et j'ai peur. Pourraisje rester ici un petit moment ? Je ne me mettrai pas entre tes pattes. Je le promets. [...] Je t'ai dit que j'étais plus vieille parce que j'aimerais bien. Ce serait mieux si je l'étais. Je ne me suis jamais sentie jeune. Jamais. [...] J'irai bientôt voir un docteur. La personne de qui il est, c'est la dernière personne de qui il devrait être. Je préférerais ne jamais le dire. À la campagne, les choses deviennent très obscures. J'aimerais vivre en ville, parce que si tu hurles quelqu'un peut t'entendre. J'aimerais aller à la campagne, bien sûr, pour l'air frais et les rafales de vent. J'irai à l'hôtel de toute façon et, quand tu liras ceci, ne sois pas gêné si tu peux pas me recevoir ici. On sera toujours amis. Mary" Mary n'est qu'une petite fille lorsque son père la viole pour la première fois, au milieu des tourbières. Quand, après des années de violences répétées, elle tombe enceinte, une voisine compréhensive accepte de l'accompagner en Angleterre pour avorter. Mais tout se sait à la campagne et le drame de Mary, relayé par une meute de conservateurs intégristes, devient vite un scandale national. L'Irlande entière se révolte, hurle au crime et réussit à rattraper la jeune fille. Les redresseurs de torts catholiques sont prêts aux dernières extrémités pour qu'elle garde son bébé, son propre père n'est pas le dernier à clamer publiquement son indignation. La violence physique et verbale qu'Edna O'Brien met ici en oeuvre, dans une Irlande rurale et rétrograde qu'elle a bien connue, trouve son pendant dans le vibrant portrait d'une très jeune femme silencieuse et secrète, d'une bouleversante densité.
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette " fille de la campagne ", née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le " Swinging London " des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
« L'histoire d'un homme de l'IRA venu dans le Sud, qui prend ses quartiers dans une grande maison où une vieille est clouée au lit et qui reste interdite quand il pousse la porte et fait irruption. Peu à peu, ils en viennent à se parler et à discuter, se trouvant du même et du différent, et il est clair que l'un ou l'autre sera inévitablement sacrifié. » C'est ainsi qu'Edna O'Brien, dans le chapitre de ses mémoires intitulé « Le Nord », résume l'incroyable face-à-face de ce roman paru à Londres en 1994. Alors que le processus de paix était loin d'avoir abouti, il fallait de l'audace et du courage pour donner à entendre les arguments de McGreevy, le combattant clandestin pour l'Irlande réunifiée, face à ceux de Josie qui, elle, refuse d'accepter la légitimité d'un conflit qui ajoute le sang au sang.
Il fallait surtout le lyrisme de l'écrivain, sa phrase vibrante et sa sensibilité exacerbée pour laisser advenir, par-delà leurs convictions divergentes, les émotions de ses protagonistes. Alors que l'étau policier se resserre autour d'eux, le temps semble comme suspendu.
La Maison du splendide isolement est certainement l'un des romans les plus puissants et les plus inspirés d'Edna O'Brien, dont la compassion et la tendresse pour ses personnages sont infinies.
Saints et Pécheurs est un recueil de onze nouvelles, qui toutes attestent de l'éblouissant talent d'Edna O'Brien. Qu'elle évoque, à travers la figure de Rafferty croisé dans un pub, ces Irlandais venus à Londres creuser les canalisations dans Rois de la pelle ; qu'elle explore le trouble de la sexualité chez une vieille logeuse avec Pécheurs ; qu'elle pointe, dans Georgette verte, la déception d'une petite fille venue avec sa mère rendre visite aux habitants d'un manoir avec des rêves de chaussures vernies et de dîners raffinés plein la tête ; qu'elle suive la cavale d'un activiste politique dans Fleur noire ou qu'elle entraîne son lecteur, avec Vieilles Blessures, la dernière et la plus poignante des nouvelles du recueil, sur les traces du cimetière familial, la grande dame irlandaise est en pleine possession de ses moyens narratifs pour dire les contradictions et les obsessions de ses personnages. Essentiellement enracinés dans la terre d'Irlande - hormis Manhattan pot- pourri, haletante autopsie d'un coup de foudre -, ces textes tout de passion, de beauté et de chagrin contenus laissent filtrer la sourde émotion que distillent la maîtrise et la sophistication de l'écriture.
UN CRPUSCULE IRLANDAIS. Au dbut du roman, Dilly vient de quitter la maison du
village irlandais o elle vit depuis son mariage pour se rendre l'hpital de
Dublin. ge et malade, elle espre une visite de sa fille, la mystrieuse et
trange lonora, qui lui a toujours tendu le miroir de l'mancipation et de la
libert. Dilly, la faveur de ses longues heures d'attente et de souffrance,
se souvient de son propre pass: sa fuite aux tats-Unis dans les annes
vingt, sa fascination pour New York, son premier travail comme bonne tout
faire, et puis le rve qui tourne court, la trahison amoureuse qui la renvoie
en Irlande pour un mariage de raison et de longues annes d'ennui Rusheen,
essentiellement occupes crire sa fille des lettres dchirantes. lonora
elle aussi a eu tt fait de quitter la campagne irlandaise: chasse de son
pays cause de ses livres sulfureux, elle vit Londres, mal marie galement.
Quand elle finit par se rendre au chevet de sa mre, c'est en coup de vent:
elle venait Dublin pour une confrence. Dans sa prcipitation, elle oublie
ses carnets... Edna O'Brien, dans ce livre fivreux et inspir, met
admirablement en scne la relation tumultueuse entre ces deux femmes, crivant
de fait un grand roman de l'amour maternel.
When a man who calls himself a faith healer arrives in a small, west-coast Irish village, the community is soon under the spell of this charismatic stranger from the Balkans. One woman in particular, Fidelma McBride, becomes enthralled in a fatal attraction that leads to unimaginable consequences.
Beaucoup de personnes font des exercices chaque matin avant d'aller au travail. De même, nous devrions tous exercer nos doigts chaque jour avant de pratiquer. Le but de ce livre est de développer des mains fermes et des doigts agiles. N'essayez pas d'apprendre les douzes premiers exercices de ce livre dès la première semaine de travail! Apprenez juste deux ou trois exercices et jouez les chaque jour avant de pratiquer. Une fois maîtrisés, apprenez les suivants, puis les suivants, et continuez ainsi jusqu'à ce que vous jouiez les douze exercices parfaitement. Lorsque ces douze premiers exercices, ou Groupe I, sont maîtrisés et intégrés, le Groue II peut être abordé de la même manière. Lorsque le livre a été travaillé en entier, chaque groupe peut être transposé dans différentes tonalités. En fait, ceci est vivement recommandé!
Tout a commencé ce jour où Gigi le voisin m'a vue descendre de la voiture de Célestin. Pensez-vous, le type est allé tout droit raconter la chose à maman. Elle n'en a pas dormi de la nuit. Dans son sommeil, elle a dû se répéter : "Dis-moi Nathalie que cet homme est le papa d'une de tes amies." Il avait 47 ans et j'en étais amoureuse. Il me gâtait. Nous passions parfois des week-ends à Libreville. Il fallait que je trouve un mensonge à sortir à maman.
Beaucoup de personnes font des exercices chaque matin avant d'aller au travail. De même, nous devrions tous exercer nos doigts chaque jour avant de pratiquer. Le but de ce livre est de développer des mains fermes et des doigts agiles. N'essayez pas d'apprendre les douzes premiers exercices de ce livre dès la première semaine de travail! Apprenez juste deux ou trois exercices et jouez-les chaque jour avant de pratiquer. Une fois maîtrisés, apprenez les suivants, puis les suivants, et continuez ainsi jusqu'à ce que vous jouiez les douze exercices parfaitement. Lorsque ces douze premiers exercices, ou Groupe I, sont maîtrisés et intégrés, le Groupe II peut être abordé de la même manière. Lorsque le livre a été travaillé en entier, chaque groupe peut être transposé dans différentes tonalités. En fait, ceci est vivement recommandé!
Les deux héroïnes de ce classique qu'est devenue, dans les pays de langue anglaise, la trilogie romanesque d'Edna O'Brien les Filles de la campagne, incarnent les vertus et les points faibles de la jeunesse. Fait capital: ces primitives ont pour objectif de conquérir le monde _ l'une par l'amour, et l'autre par intrépidité pure. Chacune est la meilleure amie de l'autre, et, comme il en va dans toutes les relations de ce genre, il y a entre elles une rivalité qui s'atténue quand le malheur vient à frapper.L'histoire de Baba et de Kate commence dans un petit village, à l'ouest de l'Irlande, et les conduit à un couvent dickensien où Baba réussit à les couvrir de honte. Ensuite, on passe aux vives lumières dublinoises, à un semblant de prestige, à des liaisons furtives, à leur première rupture au moment où Kate s'éprend d'une image paternelle du nom d'Eugène Gaillard. Baba se case auprès d'un riche entrepreneur, plus par désir de luxe que par amour, et, tandis que la vie de Kate s'effondre, Baba tient bon. C'est l'histoire de Baba, la rude énergie de Baba, qui survit dans le brillant épilogue écrit pour le présent volume.Les Filles de la campagne est un roman-fleuve extrêmement captivant qui traite, sur le plan thématique, de contraires: dispositions contraires et visions contraires de la vie _ la survivante opposée à l'ingouvernable romantique. A la fois douloureux et hilarant, il retrace impitoyablement l'itinéraire de l'existence, pour les femmes, de l'entrain juvénile aux terreurs de l'âge mûr, de l'espérance au désespoir.Edna O'Brien a passé son enfance en Irlande, mais c'est à Londres, où elle s'installe très jeune, qu'elle commence à écrire. Elle est l'auteur de plusieurs romans, de nouvelles (Un coeur fanatique, Fayard, 1986), de scénarios et de nombreuses pièces de théâtre, qui sont jouées tant à New York qu'à Londres.
Beaucoup de personnes font des exercices chaque matin avant d'aller au travail. De même, nous devrions tous exercer nos doigts chaque jour avant de pratiquer. Le but de ce livre est de développer des mains fermes et des doigts agiles. N'essayez pas d'apprendre les douzes premiers exercices de ce livre dès la première semaine de travail! Apprenez juste deux ou trois exercices et jouez les chaque jour avant de pratiquer. Une fois maîtrisés, apprenez les suivants, puis les suivants, et continuez ainsi jusqu'à ce que vous jouiez les douze exercices parfaitement. Lorsque ces douze premiers exercices, ou Groupe I, sont maîtrisés et intégrés, le Groue II peut être abordé de la même manière. Lorsque le livre a été travaillé en entier, chaque groupe peut être transposé dans différentes tonalités. En fait, ceci est vivement recommandé!
"Les usages nocturnes de la ville se sont récemment intensifiés face à la mise en place historique d'un couvre-feu. L'évolution des modes de vie tend vers une désynchronisation des temps sociaux entre eux et avec les rythmes individuels. L'idée d'une conquête progressive de la ville nocturne par des éléments de la ville diurne fait son chemin. Ce phénomène a ses revers : des conflits de cohabitation se formalisent entre sommeil et temps ludico-festif."
Imya a 7 ans, elle vit dans un village au Gabon. La vie s'y déroule paisiblement, au son de la voix du conteur qui tous les soirs berce les rêves des enfants. Mais un jour l'inspiration abandonne le conteur. Comment faire? Alors Imya prend le relais pour le bonheur de tous les enfants du village, mais hélas pas pour longtemps, car une nouvelle vie s'annonce pour elle : elle doit bientôt quitter le village pour aller vivre en ville.