Publier le roman-fleuve de Margaret Mitchell était déjà une gageure, mais faire d'Autant en emporte le vent un film était une pure folie. Des centaines de décors, de costumes et d'acteurs pour un film d'une longueur invraisemblable : un défi qui aurait pu ruiner David O. Selznick, son producteur mégalomane, bien décidé à réussir «le plus grand film de tous les temps». Par-delà les tractations cocasses et les imprévus en tous genres, une question centrale s'invite au coeur des débats qui agitent les États-Unis : qui pour incarner Scarlett ?Dans ce roman trépidant, François-Guillaume Lorrain fait revivre les affres, les plaisirs et le quotidien des protagonistes de cette aventure éditoriale et cinématographique qui marqua l'âge d'or d'Hollywood.
Qu'arrive-t-il dans un couple quand surgit un trublion ? Le couple, c'est Louis XIII et son premier ministre Richelieu, qui, depuis vingt ans, tiennent les rênes d'un royaume de France menacé de toutes parts.
Le trublion, c'est l'élégant Cinq-Mars, marquis de vingt ans placé par Richelieu auprès du roi pour recueillir ses confidences. Car le couple Louis XIII - Richelieu est marqué par la suspicion : le cardinal se plaint de la froideur lunatique d'un souverain fuyant et le roi redoute un ministre qui l'espionne et le bride.
Avec fougue, le jeune et séduisant Cinq-Mars remplit sa mission. Mais, dévoré par l'ambition, adoré des femmes, voilà qu'il joue sa propre carte. inaugurant le temps des trahisons. Mettant en péril non seulement sa vie, mais l'existence même d'une France fragile et divisée.
Un triangle fatal au sommet de l'état Un roman haletant et fascinant sur la tragédie du pouvoir solitaire
On connaît le Roi-Soleil, mais comment le jeune Louis est-il devenu ce monarque qui fit briller si haut la grandeur de la France ?
L'enfance de Louis XIV est aussi romanesque que douloureuse. Écrasé de professeurs, surveillé par Mazarin qui l'initie aux intrigues et à l'art d'être roi, fouetté par sa mère Anne d'Autriche, qui ne lui passe rien, il reçoit une éducation qui s'apparente à un dressage.
Souverain à cinq ans, il se retrouve projeté dans l'une des périodes les plus tourmentées de notre histoire, la Fronde. Le Parlement le malmène, les princes le défient, le peuple envahit son palais. Louis est à la fois un enfant, capricieux, buté, et un jeune roi qui doit subir en silence le mépris de ses aînés.
Parce qu'il fut très humilié, Louis XIV ne songera ensuite qu'à démontrer toute sa puissance. Avant que le soleil ne se lève, il y avait un « petit homme ».
François-Guillaume Lorrain sillonne la France et redonne vie à un passé parfois oublié, parfois mythifié, grâce à un « retour aux sources » de l'histoire nationale.
François-Guillaume Lorrain est parti sur les traces de ces places fortes de notre histoire, de Domrémy à Ligugé, premier monastère d'Occident, de Quierzy, capitale de la France au viiie siècle, à Marignan, de Varennes à Montoire, du camp napoléonien de Boulogne aux villages disparus autour de Verdun...
Ces endroits figurent souvent dans nos manuels, peuplent notre imaginaire. Mais à quoi ressemblent-ils aujourd'hui ? Que sont-ils devenus ? Comment ont-ils traversé le temps ?
Fourmillant d'anecdotes, de détails insolites, inédits, nourrie de témoignages de gens du cru, cette enquête de terrain nous décrit leurs aléas, raconte leur destin mouvementé, parfois cocasse, avec l'envie de redonner toute sa place à la mémoire vivante des lieux.
François-Guillaume Lorrain est reparti sur les routes de France, à la découverte de ces lieux trop souvent oubliés et qui ont, pourtant, participé à l'écriture de notre histoire. Dans ce nouvel opus, il nous conduit de Clairvaux jusqu'en Vendée, des plages du débarquement de Provence jusqu'à Evian.
François-Guillaume Lorrain est reparti sur les routes pour nous faire découvrir de nouveaux lieux porteurs de notre mémoire, d'une mémoire fragile, variable, (é)mouvante. L'histoire se fait enquête sur le terrain, entre passé et présent, au gré des rencontres.
L'auteur nous conduit sur les chemins de traverse d'une postérité riche en controverses : de Nantes, ville très catholique et négrière, reconvertie en cité de la tolérance et de l'anti-esclavagisme, aux plages du débarquement en Provence, ignorées au profit de celles de Normandie, en passant par un village de résistants, Roissy-en-France, écrasé par son voisin, l'aéroport. Qui dit mémoire dit amnésie comme la Virée de Galerne, odyssée du peuple vendéen occultée par les deux camps, Bordeaux, pourtant trois fois capitale de la France, ou Évian, décor de la signature des accords sur la fin de la guerre d'Algérie. Qui dit mémoire dit aussi méconnaissance comme ces premiers lieux de la réconciliation franco-allemande, tel ce séminaire des Barbelés près de Chartres. Qui dit mémoire dit enfin hypermnésie, comme à Clairvaux à la double histoire carcérale et religieuse omniprésente...
Voici un ouvrage qui propose une quinzaine d'exemples incarnés par un lieu et un événement. On l'aura deviné, ce livre d'expéditions, de déconfinements, de contacts, tisse une toile chamarrée de notre pays.
Août 1936 : un jeune athlète vient de remporter le marathon aux J.O. de Berlin ; et pourtant, il semble bien triste sur le podium. Il cache son maillot japonais. Car Kiteï Son, alias Sohn Kee-Chung, vient de Corée, pays annexé par le Japon, et il a dû courir sous les couleurs de l'ennemi. D'où vient-il ? Quelle a été son enfance, dans une petite ville près de la frontière chinoise ? Comment est-il devenu le coureur le plus endurant du monde ? Quelles épreuves a-t-il traversées - et quel sera son sort lorsqu'il devra rentrer dans une Corée sous le joug qui voudrait le fêter en libérateur ?... Voici le roman d'une obstination, d'un jeu constant avec le danger et l'effort suprême.
«Ici est tombé sous les balles allemandes Jean Kopitovitch, patriote yougoslave, le 11 mars 1943.»François-Guillaume Lorrain connaît le quartier comme sa poche, mais il n'avait jamais remarqué cette plaque commémorative près de la Sorbonne. Il n'en faut pas plus au journaliste pour se lancer dans une enquête effrénée autour de ce parfait inconnu. Héros ou simple victime ? L'auteur poursuit sans relâche cet homme «minuscule» et, sur les traces des Serbes arrivés en France en 1916, se plonge dans le Paris des exilés de l'époque.Rattrapé par ses propres fantômes, il retrouve aussi en chemin une part de lui-même...
Tout a commencé avec la chute de sa mère, veuve de 76 ans. Son col du fémur en fait les frais, et Guillaume Rolin, fils de feu Dr Rolin, est contraint de rentrer à Maulna, avec la ferme intention de se débarrasser enfin du fief.En faisant le portrait d'un homme partagé entre l'amour qu'il porte à sa mère et le refus de son héritage, François-Guillaume Lorrain nous raconte une histoire aussi singulière que collective, celle d'une maison de famille.
Il connaît le quartier comme sa poche, mais cette plaque commémorative près de la Sorbonne, il ne l'avait jamais remarquée. «Ici est tombé sous les balles allemandes Jean Kopitovitch, patriote yougoslave, le 11 mars 1943.» Il n'en faut pas plus à François-Guillaume Lorrain pour se lancer dans une recherche effrénée autour de ce parfait inconnu. Quelle histoire se cache derrière ces quelques mots ? Des salles d'archives jusqu'au fin fond des Balkans, l'auteur poursuit sans relâche cet homme «minuscule» et, sur les traces des Serbes arrivés en France en 1916, se plonge dans le Paris des exilés de l'époque.Héros ou simple victime ? L'enquête reconstitue obstinément une existence énigmatique foudroyée par le siècle. Dans cette quête de vérité, François-Guillaume Lorrain retrouve aussi en chemin une part de lui-même, rattrapé par ses propres fantômes et par les ombres que le passé projette sur nos vies.
Un jour, le narrateur reçoit de son père décédé un cadeau : un paquet avec des photos, des lettres. Se pliant aux règles du jeu fixées par le disparu, il va fouiller dans un passé trouble. De Lyon à Berlin, de Jean Moulin à un certain Stoglitz, de l'enquête aux fantasmes de l'imagination, c'est une plongée dans la Seconde Guerre mondiale et ses zones d'ombre, dans l'histoire familiale et ses secrets. Qui lui fera enfin connaître l'homme de Lyon...Un roman superbement orchestré, fascinante plongée dans le passé d'un homme en prise avec l'histoire. Marianne Payot, L'Express.Dans les dédales d'un récit haletant, nous rencontrons un style sans pathos, un point de vue d'homme interrogatif, un récit énigmatique à tiroirs, bref, une ambition littéraire qu'on ne peut que saluer. Jean-Emmanuel Ducoin, L'Humanité.
« Si vous avez besoin d'une actrice suédoise qui parle très bien l'anglais, qui n'a pas oublié son allemand, qui n'est pas très compréhensible en français et qui, en italien, ne sait dire que ti amo, je suis prête à venir faire un film avec vous. »Lorsqu'Ingrid Bergman écrit cette lettre à Roberto Rossellini, en 1948, elle n'imagine pas déclencher un des plus importants scandales du cinéma. Pourtant, le monde entier a les yeux rivés sur la petite île de Stromboli où la Suédoise, qui a quitté mari et enfant, tourne avec le réalisateur italien, son amant. De son côté, sur l'île voisine, Anna Magnani, maîtresse bafouée de Rossellini, est l'actrice principale de Vulcano, film au scénario étrangement similaire à celui de son ancien amant.Ce roman magistral plein de fureur et de passion redonne vie à cette guerre cinématographique qui fit s'affronter trois monstres sacrés.
Que sont-ils devenus ?
Petit Gibus et ses copains de La Guerre des Boutons, la Zazie de Louis Malle, le garçon amoureux de Brigitte Fossey dans Jeux Interdits, l'enfant sauvage de Truffaut, le jeune cavalier de Crin-Blanc, l'héroïne de Diabolo Menthe...
Ces visages que nous connaissons tous, ces voix que nous n'oublierons jamais, ces regards que nous avons tant aimés font partie de notre histoire, et pourtant ils ont disparu.
A côté des Jean-Pierre Léaud, des Sophie Marceau ou des Charlotte Gainsbourg, qui ont tenu leurs promesses à l'âge adulte, beaucoup de petits prodiges, éphémères têtes d'affiches, ont manqué le virage à l'adolescence. Après une ou deux expériences devant la caméra, ils sont retournés à l'anonymat.
Spécialiste du cinéma, François-Guillaume Lorrain s'est passionné pour ces destins hors du commun, et a enquêté dans la France entière sur les traces de ces étoiles filantes. Il en a retrouvé une vingtaine, dont il reconstitue le parcours - le tournage qui les a révélés, la célébrité si fugace, le regard des autres parfois lourd à supporter, la nostalgie, le choix de la normalité.
Un livre passionnant sur les royaumes de l'enfance et du cinéma.
Robert Coulondre (1885-1959) a été l'ambassadeur de France qui a signifié à Ribbentrop, le ministre des Affaires Etrangères allemand, la déclaration de guerre de la France. Mais Coulondre n'a pas seulement été en poste à Berlin. Il a en effet réalisé la passe de deux des totalitarismes, représentant aussi la France à Moscou, de 1936 à 1938. Il a surtout alerté en vain Paris sur la nécessité de maintenir des liens étroits avec l'URSS de Staline et d'empêcher sa lente dérive vers l'ogre nazi. Juste avant la déflagration, un ambassadeur s'est donc retrouvé aux deux endroits les plus explosifs de l'Europe, témoin, acteur privilégié placé au carrefour des équilibres, des tensions, et des manigances. Cinq ans après la fin de la guerre, ce Cassandre aux gants beurre frais prit une plume brillante pour égrener de son point de vue le compte à rebours fatidique, de 1936 à 1939. Sans se donner le beau rôle, sans non plus verser dans le règlement de comptes, il nous fait revivre chaque moment où la France a foncé dans le mur. Il raconte aussi avec un luxe de détails étonnant la Russie stalinienne dont il dresse le portrait des dirigeants. Il décrit enfin longuement Hitler qu'il rencontra à plusieurs reprises. On connaissait les Mémoires de son prédécesseur à Berlin, André François-Poncet. On avait oublié ce De Staline à Hitler, un complément indispensable. Le principal témoignage hexagonal qui permet de comprendre comment Hitler et Staline se tombèrent dans les bras. En voici la première édition critique, annotée et préfacée de main de maître par François-Guillaume Lorrain.
LA grande histoire globale des guerres civiles franco-françaises.
Monarchie absolue, Consulat, Empires, République présidentielle ; la France semble mariée avec une certaine idée, verticale, du pouvoir et son corollaire : la garantie de l'ordre public. Or, cette quête répond justement à une instabilité chronique, témoignage d'une fronde récurrente du peuple contre les détenteurs du pouvoir conjuguée à une rivalité au sommet qui a longtemps opposé le trône à la noblesse avant que l'ascension de la bourgeoisie ne vienne troubler le jeu et rebattre plusieurs fois les cartes entre 1789 et 1870. Finalement, la France aura connu deux Empires, trois types de monarchie (Ancien Régime, Restauration, monarchie de Juillet) et cinq Républiques.
Quelle est l'histoire exacte de ces troubles majeurs qui remontent au Moyen Âge et dont la longue crise des Gilets jaunes forme la dernière manifestation ? Quel fut à chaque fois le rôle du peuple et, d'ailleurs, de quel peuple parle-t-on ? Comment le pouvoir en place a-t-il répliqué et avec quelles forces ? C'est à ces questions, et à bien d'autres, que les plumes référentes du Point et de Perrin répondent dans des contributions limpides.
Alors que les débats sur l'histoire de France font rage, le présent ouvrage dissèque pour la première fois vingt décisions cardinales qui dessinent la singularité française et racontent sa véritable histoire ; à l'opposé de l'hagiographie béate comme de la repentance mortifère. Sous la direction d'un grand historien (Patrice Gueniffey) et d'un maître-enquêteur du passé (François-Guillaume Lorrain) ; les meilleures plumes du Point et de Perrin racontent avec maestria vingt moments-charnières qui ont bouleversé le présent et dont les conséquences se font toujours sentir. En voici le sommaire.
Le couronnement de Charlemagne (800) - Georges Minois.
L'arrestation des Templiers (1307) - Sylvain Gouguenheim.
Jeanne d'Arc et le sacre de Charles VII (1429) - Philippe Contamine.
La Saint-Barthélémy (1572) - Bernard Cottret.
La prise du pouvoir de Louis XIV (1661) - Simone Bertière.
Le tournant de l'« absolutisme » (1682-1685) - Jean-François Solnon.
La convocation des états généraux (1788) - Jean-Christian Petitfils.
Les états généraux deviennent « Assemblée nationale » (1789) - Jean-Pierre Poussou.
Le procès et l'exécution de Louis XVI (1793) - Loris Chavanette.
Le Consulat à Vie (1802) - Patrice Gueniffey.
La conquête de l'Algérie (1830-1834) - Laurent Theis.
La fracture sociale (1848) - Arnaud Teyssier.
La déclaration de guerre à la Prusse (1870) - Thierry Lentz.
La sanctuarisation de la République (1884) - Pierre Cornut-Gentille.
La séparation de l'Église et de l'État (1905) - François-Guillaume Lorrain.
L'entrée dans la Première Guerre mondiale (1914) - Renaud Meltz.
L'appel du 18 juin 1940 - François Malye.
Le sacre républicain (1962) - Saïd Mahrane.
Le tournant de la rigueur (1982-1983) - Clément Lacombe.
Le roman de l'euro - Romain Guibert.
Alors que les débats sur l'histoire de France font rage, le présent ouvrage dissèque pour la première fois vingt décisions cardinales qui dessinent la singularité française et racontent sa véritable histoire ; à l'opposé de l'hagiographie béate comme de la repentance mortifère. Sous la direction d'un grand historien (Patrice Gueniffey) et d'un maître-enquêteur du passé (François-Guillaume Lorrain) ; les meilleures plumes du Point et de Perrin racontent avec maestria vingt moments-charnières qui ont bouleversé le présent et dont les conséquences se font toujours sentir.