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Cécile, dix-sept ans, passe l'été sous le soleil brûlant de la Côte d'Azur, dans la villa qu'a louée son père, Raymond. L'adolescente, orpheline de mère, a noué avec lui une complicité hors norme depuis sa sortie de pension, deux ans plus tôt.
Pendant que Raymond passe le temps avec sa dernière conquête, Elsa, Cécile vit ses premières étreintes avec Cyril. De baignades dans la Méditerranée en siestes indolentes et promenades dans la forêt de pins toute proche, rien ne semble pouvoir troubler le déroulement de cet été idyllique.
C'est alors qu'arrive Anne, cultivée, élégante et droite, comme une menace pour l'insouciance. Tout à sa rage de vivre, Cécile se lance dans un jeu cruel à l'issue tragique. -
Paula, la quarantaine, est la maîtresse de Roger. Mais ce dernier veut préserver sa liberté. Elle succombe alors aux avances d'un jeune Américain. Comment passer sans souffrance du rang de " jeune femme au rang de femme jeune " ?
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Lucile est entrenue par son amant, Charles, plus âgé qu'elle et fortuné. Elle rencontre Antoine, un jeune homme désargenté dont elle s'éprend. Parviendra-t-elle à renoncer au confort d'une vie aisée pour connaître enfin le véritable amour
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Nous avions passé l'après-midi dans un café de la rue Saint-Jacques, un après-midi de printemps comme les autres. Je m'ennuyais un peu, modestement ; je me promenais de la machine à disques à la fenêtre pendant que Bertrand discutait le cours de Spire. Je me souviens qu'à un moment, m'étant appuyé à la machine, j'avais regardé le disque se lever, lentement, pour aller se poser de biais contre le saphir, presque tendrement, comme une joue. Dominique, jeune étudiante, s'ennuie avec son petit ami Bertrand. Ce dernier lui présente son oncle Luc, marié à Françoise. La jeune fille se sent immédiatement attirée par cet homme, bien qu'elle éprouve aussi de l'amitié pour sa femme.
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Durant la Seconde Guerre mondiale, quatre Parisiens, issus de la jeunesse dorée, fuient la capitale. À la suite d'un accident de voiture, ils doivent se réfugier chez des paysans. Le choc culturel entre les deux mondes est source de conflits impitoyables et irrésistibles.
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Étouffé par une femme dominatrice, un musicien raté réussit à se libérer de l'emprise d'un mariage aliénant en composant un " tube " qui le propulse contre toute attente au firmament de la célébrité.
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Josée a épousé Alan, un peintre américain, qu'elle croyait « bien tranquille ». Mais l'oisiveté cède le pas à la manipulation mentale, quand Alan laisse dériver ses fantasmes jusqu'à l'aveuglement, et que la jalousie devient le filtre de son amour. Épuisée et amère, Josée fuit la Floride pour retrouver Paris et son ancienne liberté. Elle est en proie à des sentiments contraires, où l'attachement et la lassitude tiennent la première place.
Ce roman de Françoise Sagan oscille entre le ton désinvolte qui a fait son succès, et l'épaisseur de personnages hésitants, la lecture de ce texte rend perceptible toutes les micro-modulations de ces sentiments amoureux.
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Dorothy, une scénariste d'une quarantaine d'année, séduisante et désabusée, recueille chez elle un étrange jeune homme qui va prendre une place croissante - voire envahissante - dans sa vie, aux dépens de Paul, son amant.
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Selon la définition classique, un aphorisme est une sentence énoncée en peu de mots, résumant l'essentiel d'une théorie, d'un principe, d'un système de valeurs, ou d'une pensée. En littérature, c'est avant tout une figure de style. En parcourant l'oeuvre de Françoise Sagan, on est à la fois stupéfait et enchanté de découvrir combien ces petites phrases sont nombreuses, que ce soit dans ses romans, son théâtre et ses nouvelles, aphorismes dont l'éclosion, au détour d'un paragraphe, explique certainement le si grand bonheur de lecture que nous procure encore cette styliste hors pair. Françoise Sagan égrenait-elle sciemment dans ses ouvrages ces formules au ciselage impeccable ? Ou bien ces aphorismes cachés étaient-ils tout simplement la marque d'une tournure de pensée naturellement douée de furlgurances ? Sur le thème de l'amour, de l'argent, du jeu, de la gloire, du bonheur ou de la mort, Denis Westhoff a recensé plus de 230 citations provenant des ouvrages de sa mère, Françoise Sagan, qui sont autant de traits d'esprit, de perceptions justes, drôles, toujours à propos, montrant, au-delà de son talent de plume qu'elle était non seulement une tête penseuse, mais une femme d'une modernité et d'une liberté hors du commun.
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" bernard entra dans le café, hésita un instant si les regards de quelques consommateurs défigurés le néon et se rejeta vers la caissière.
Il aimait caissières de bars, opulentes, dignes, perdues dans rêve ponctué de monnaie et d'allumettes. elle lui ter son jeton sans sourire, l'air las. il était près de qua heures du matin. la cabine téléphonique était sale, récepteur moite "
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Avec mon meilleur souvenir nous parlait avec une tendresse diffuse et fervente des destins tragiques de Billie Holiday, Tennessee Williams, Carson McCullers, rendait un hommage vibrant à Jean- Paul Sartre et Orson Welles, obtenant un succès intelligent et sensible auprès du public et de la critique.
...Et toute ma sympathie complète aujourd'hui sur le mode nostalgique et gai, confidences et récits étroitement mêlés, ces premiers portraits. Françoise Sagan évoque le cinéma, Hollywood et Cinecittà, ainsi que Fellini ; mais aussi les stars mythiques que sont Ava Gardner ou Catherine Deneuve dont elle souligne l'humanité vraie. Comme dans le précédent volume - en plus d'un croquis inattendu de Gorbatchev - quelques textes autobiographiques jalonnent ce recueil de souvenirs qui entraînent le lecteur dans sa passion des chevaux ou dans le monde étrange des grands débats télévisés, que Sagan décrit avec un sens remarquable du dialogue et de la cocasserie. Un authentique talent de satiriste se découvre ici.
Tout est dans ces pages, une fois de plus, affaire de sensibilité, d'atmosphère. Par sa liberté, son naturel, sa simplicité, Françoise Sagan nous dévoile ce qu'est le bonheur décrire et nous offre en même temps un rare plaisir de lecture. -
Attirée par toutes les scènes, Françoise Sagan, écrivit pour le cinéma et la chanson française, mais se révéla aussi une dramaturge de talent. Toutes ses pièces furent montées par les metteurs en scène les plus prestigieux et jouées par les interprètes les plus célèbres de son époque. Après la réédition de neuf de ses romans les plus célèbres, les Editions Julliard reprennent Château en Suède, première pièce de théâtre de l'auteur, publiée en 1960. Mise en scène par André Barsacq au théâtre de l'Atelier, la pièce créa la surprise en recevant le prestigieux prix du Brigadier Dès lors, le théâtre de Sagan attira les plus grands noms, de Juliette Gréco à Danielle Darrieux. Château en Suède sera même adapté au cinéma par Roger Vadim, avec pour interprètes principaux Monica Vitti et Jean-Louis Trintignant.
Dans un château en Suède encerclé de neige, les Falsen, une famille légèrement psychopathe, reste prisonnière jusqu'au printemps en compagnie d'un hôte qui s'est invité à l'improviste. Entre vrais et faux cadavres, la châtelaine désoeuvrée s'amuse à séduire un cousin transi de froid et d'amour, sous le regard complice de son mari bourru et de son frère incestueux. À partir d'une intrigue classique de vaudeville, Château en Suède bascule vers la comédie de moeurs spirituelle et nuancée, décrivant les rêves d'amour et d'argent de générations opposées. Dans ce style faussement léger qui la caractérise, où l'humour l'emporte toujours sur la mélancolie, Françoise Sagan y réinvente le marivaudage moderne.
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