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Le premier roman de Sagan (été 1954). Cécile, dix-sept ans et son père, veuf, s'amusent. Solitaires, ils n'ont besoin de personne. Mais la visite d'une femme intelligente et calme vient troubler leur monde.
La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de coeur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir. -
Paule se mira dans son miroir et y vit " une autre Paule passionnément préoccupée de sa beauté et passant difficilement du rang de jeune femme au rang de femme jeune ". Cette phrase, mélancolie soutenue, si pleine de la " petite musique " chère aux admirateurs de Françoise Sagan, donne la note de ce si célèbre roman, porté à l'écran par Anatole Litvak.
Paule... décoratrice de mode délaissée par son amant, adorée par un jeune homme de quinze ans son cadet, inquiète, hésitante au seuil d'une nouvelle liaison - amour, passion, toquade ? -, tourmentée par un désir désespéré de bonheur, de jeunesse... Une femme de (presque) quarante ans dont Sagan nous livre ici le portrait tendre, ironique, lucide. -
Comme bien des femmes de sa génération, Fanny voyait des protecteurs dans ses amants, idée disparue depuis belle lurette. Châteaux, cours, collines, ciel bleu pâle, fin d'été, la Touraine déroulait ses charmes.
" Que la France est belle, pensait Fanny, et que mon amour est beau... " Ludovic était derrière elle, l'avion sentait la bruyère, et le seringa, survolé d'assez près pour qu'on le respire. À un moment, Fanny fut envahie d'un désir si vif, dû à un souvenir si précis de Ludovic, qu'elle se tourna vers lui, et se détourna aussitôt, sans l'avoir même touché du bout des doigts. Cet empêchement, cette impossibilité, serait un des souvenirs les plus sensuels de sa vie amoureuse.
Voici le dernier roman de Françoise Sagan, traduit dans 16 langues. Subtil, résolument libre, empreint de son immense maîtrise, irrigué par sa passion des sentiments et de leur altérité. L'intelligence, le cocasse, cette élégance qui lui permet de passer sur les drames de manière si vive et si concise, tout se rencontre et nous permet de revisiter une vie de Sagan à laquelle rien ne manque dans ce roman inachevé, brut et bouleversant.
Préface de Denis Westhoff -
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE Au cours d'un dîner, Lucile rencontre Antoine, jeune éditeur parisien. Leur complicité se transforme vite en une fougueuse passion. Or, Lucile vit avec Charles, quinquagénaire élégant et fortuné qui l'entoure d'un amour désintéressé. Malgré sa profonde affection pour lui, lorsque Antoine lui demande de choisir, elle décide de quitter Charles.
Vous me reviendrez. Je n'ai qu'à attendre. Charles n'en doute pas. Parce qu'il aime cette femme-enfant pour elle-même et non pour lui. Parce qu'il sait qu'un jour Antoine lui reprochera ses faiblesses et ses défauts. Parce qu'il sait aussi que l'amour sans argent ne fait pas le bonheur. Il entend déjà la chamade , ce roulement de tambour qui annonce les défaites... -
En compagnie de son jeune amant Bertrand, Dominique, étudiante à la Sorbonne, connaît bien « la petite couleur mauve de l'ennui ». Tout change lorsque Bertrand lui présente son oncle Luc, séduisant quadragénaire à la réputation légère. Près de lui, Dominique se sent tout à coup gaie et drôle, étrangement vivante, et accepte de le suivre pour quinze jours de vacances à Cannes.
Que risque-t-elle ? S'attacher à cet homme frivole, un peu cynique, qui semble jouer avec elle ? Souffrir ensuite ? Et après ? Le plaisir, les rires, une complicité inattendue, cela ne vaut-il pas mieux que de s'ennuyer ? Tous les dangers guettent Dominique au bord de la Méditerranée. Elle ne sait pas encore comment on guérit d'un amour...
Deux ans après Bonjour tristesse, s'affirmait cette voix singulière, détachée, musicale, qui allait charmer et émouvoir deux générations de lecteurs.
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Sous le beau soleil de juin 1940, les Stukas allemands mitraillent les colonnes de civils en fuite. Pris au piège dans leur limousine hors d'usage, quatre amis, modèles de la jeunesse dorée parisienne, trouvent refuge dans une ferme.
Une imprévisible et cocasse partie de campagne commence alors : pour ces oisifs, ces mondains, la rencontre brutale avec des paysans renverse toutes leurs certitudes. L'héritière et le diplomate, le gigolo et la bourgeoise délaissée découvrent la rudesse et l'inconfort d'un milieu insoupçonné. Au bout de quelques jours, qu'en sera-t-il de leur égoïsme et de leurs instincts de privilégiés ?
C'est drôle, charmant, léger, dans une tradition française du bon mot et de l'insouciance élevés au rang de garde-fous.
Michel Braudeau - Le Monde -
Il y a tout l'art de Sagan dans ce roman grave, doux amer et parfois follement drôle.
Cancer des poumons... Le médecin est formel. Dans six mois, Matthieu Cazavel - 40 ans, architecte - sera mort et enterré... Cruauté suprême, septembre a aujourd'hui des allures estivales et Paris resplendit.
Dès cet instant, Matthieu décide de démêler l'écheveau de sa vie. Aussi se tourne-t-il naturellement vers les femmes qui ont " peuplé " son existence : Sonia, sa ravissante et stupide maîtresse ; Hélène, l'épouse dont il s'est éloigné depuis longtemps ; Mathilde, la seule femme qu'il ait vraiment aimée et qui pourra peut-être modifier la piètre image qu'il a soudain de lui-même...