Filtrer
anne guglielmetti
-
«Je voulais garder l'image que j'avais d'elle : libre, fantasque, ne recevant d'ordre de personne et acceptant d'en payer le prix.» Après des années à faire des ménages à Paris, Mariette hérite d'une vieille bâtisse en Normandie. Charmée par les lieux, elle y emménage et s'épanouit dans son jardin en friche, à l'écart du monde. Mais l'arrivée de Louise interrompt sa retraite : cette adolescente, en vacances dans la région, cherche un refuge à l'ennui et à la lourdeur familiale. Peu à peu, toutes deux nouent une complicité émerveillée autour du jardin sauvage. Le lien inattendu créé cet été-là bouleversera à jamais l'existence des deux femmes.
-
Roch a consacré l'essentiel de sa vie au Domaine et à ses terres, avant d'être terrassé par un infarctus. Les fermages sont alors repris par Marlin, agriculteur ambitieux, et la maison par Mathias, jeune parisien pour qui Roch retracera l'histoire du Domaine, depuis sa constitution, à la veille de la Première Guerre mondiale.
Dans un style ample et somptueux, Anne Guglielmetti dépeint le rapport aux lieux qui habitent la mémoire des hommes et le lien archaïque que ceux-ci entretiennent, depuis la nuit des temps, avec la terre qui les nourrit, les modèlent, les réconfortent mais aussi les asservit et les obsède quand elle devient symbole de puissance et objet de convoitise. -
Recueilli dans une abbaye bénédictine normande du XIe siècle, un jeune orphelin misérable que ses talents artistiques innés semblent destiner à mener l'existence de moine copiste, se voit détourné du chemin spirituel qu'on a tracé pour lui par la violence des événements qui secouent une époque en train d'accoucher d'une société nouvelle, quand une tâtonnante quête de soi tente de se substituer aux seuls dogmes de la religion. D'abbayes en abbayes, et de la Normandie au sud de l'Italie, ce roman initiatique convoque un Moyen-Age qui entre en intense résonance avec nos sociétés contemporaines au sein desquelles la demeure de l'être humain ne cesse de rester à bâtir.
-
-
-
-
Il était une fois une maison si éloignée de la grande ville qu'il fallait, paraît-il, une journée de voyage en voiture pour l'atteindre.
Du moins, c'était ce que disaient ses propriétaires. Et la maison était bien obligée de les croire, elle n'avait évidemment jamais voyagé (a-t-on déjà vu, à part en Amérique, une maison prendre la route ?) et elle ignorait tout de la métropole d'où venaient ses hôtes de l'été. Elle savait juste qu'une fois arrivés, ils se demandaient à voix haute comment ils faisaient le reste de l'année pour vivre dans le vacarme, la puanteur et la foule de la capitale.
Une maison, un enfant, un soir de Noël et, peut-être, un miracle...
Onze photographies de Jean-Christophe Ballot illustrent ce nouveau conte poétique d'Anne Guglielmetti.
-
-
Chez Anne Guglielmetti, les maisons vivent, parlent, ressentent, réagissent. Exactement comme ceux qui les habitent et auxquels il est dans leur nature de "s'associer" en attendant de leur survivre. Elles sont, plus que de simples témoins de leur vie, la conscience qui si souvent leur fait défaut...